Page:Cantel - Amours et priapées, 1869.djvu/141

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


LE RAYON DE LUNE


Le front de myrtes couronné,
Il dort, le berger de Carie,
Sur le gazon de la prairie,
Comme un épi non moissonné.

De fleurs il est environné ;
Et pour que sa bouche sourie,
Sur son rêve ou sa rêverie
Le vent du soir a frissonné.

16