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LE DERNIER VÊTEMENT


Demi-nue, elle dort, et sa chemise fine
De plis capricieux l’enlace mollement,
Sans cacher les rondeurs de sa ferme poitrine,
Peut-être vierge encor des baisers d’un amant.

La hanche s’épaissit, et la chair se devine
Sous le tissu léger du jaloux vêtement
Qui moule de ses reins la courbe florentine ;
Sa jambe se replie et dort nonchalamment.