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après la tempête


Or, j’aperçus de loin, chargés d’humides gemmes,
Sous le ciel apaisé, les larges chrysanthèmes,
Tendant leur lourd calice, aux longs rayons dorés !

Telle, je vous verrai nous revenir, sereine,
Et, pour s’être penchés sur la souffrance humaine,
Vos yeux seront plus doux, car ils auront pleuré.