Page:Canora - Poèmes, 1905.djvu/213

Cette page a été validée par deux contributeurs.
208
vers l’humanité

 

une jeune fille


Oui, Maître, le savoir immense
Qu’ordonna ton cerveau vainqueur,
Tu le leur dois ! Mais ton grand cœur
Qui l’emplit de douce espérance ?

Tu souffrais solitaire. Un jour
De ton être s’est élancée,
Devançant la haute pensée,
La claire flamme de l’amour.

Et la foule, dont l’âme obscure
N’avait pu t’atteindre… comprit,
Car une femme en ton esprit
Avait mis sa tendresse pure.

la femme


(Harpe.)


Gloire soit à toi, Clotilde de Vaux,
Toi que notre Maître appela sa fille,
Près de lui demeure, et que ton front brille,
Au dernier des soirs, d’un éclat nouveau !


(Orchestre. — Accompagnement crescendo jusqu’à la fin.)