Page:Canora - Poèmes, 1905.djvu/144

Cette page a été validée par deux contributeurs.


II

LES HEURES PERDUES

 
« La gerbe qu’il m’a donnée
« M’est très chère, je la veux ;
« Les fleurs fraîches moissonnées
« Embaumeront mes cheveux.

« L’églantine rose pâle
« Qui parera mon sein blanc,
« Sous la brise matinale,
« Ouvrira ses plis tremblants.

« Il m’aime. J’aurai ses rêves !
« Leur encens captif des fleurs,
« Des calices lourds de sève,
« Se glissera dans mon cœur. »