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la lente épreuve
Ah ! si quelque jour, à l’aurore,
Étouffant un cruel soupir
Bien loin de l’être qu’il adore,
L’un de nous s’en allait mourir !
Valsons, valsons toujours plus vite,
Parmi les couples éperdus ;
Abandonne-toi, Marguerite,
Au bras qui ne t’étreindra plus,
Lorsque, dans le sable des dunes,
Cendre légère de nouveau,
Au rythme plaintif des roseaux
Nous valserons au clair de lune !
Mais ralentissons,
La folle chanson
N’est plus qu’un frisson.
Est-ce le silence ?
On voit s’alanguir,
Un instant frémir,
Traîner, tressaillir…
Et puis rebondir
La danse !