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je veux ma mie !

  
Printemps vainqueur des pensers noirs,
Enivre-moi de ton espoir
En la splendeur tiède d’un soir.
Je veux ma mie !


Ne sois plus cruel, ô Printemps !
Vole à celle que j’aimai tant,
Souffle-lui ta douce folie ;
Son âme je voudrais cueillir
Pour savoir combattre et mourir.
Printemps, tes roses vont s’ouvrir
Je veux ma mie !