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avertissement

pas tout-à-fait inutile de reproduire, ne fût-ce que pour comparer avantageusement notre jeunesse studieuse, ambitieuse peut-être, mais plus mâle, plus forte, et certainement plus sage, à cet essaim d’efféminés qui, à l’époque de la révolution, envahissoient les balcons et les loges pour y dormir, ou pour y troubler le spectateur paisible ; qui, dès le matin, ne sachant déjà que faire, parcouroient lâchement les promenades et les rues, y poursuivoient de leurs regards cyniques les jeunes et timides bourgeoises, et se dédommageoient de leur incapacité en toutes choses honorables, par une science de séduction et une routine de mauvaise foi auxquelles n’échappoient même pas le tailleur et le cordonnier.

Dans l’éducation des femmes, ainsi que dans celle des hommes, il y a eu (nos familles s’en souviennent encore)