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lydie.

crifice de mes prétentions à la main de la belle Lydie… Elle y compte…, et je lui dois tant d’égards ! — « Suivez un conseil raisonnable ; portez à madame de Melcour vos vœux et votre reconnoissance : Lydie ne sauroit être à vous. » — « Est-il possible !… Mais quel obstacle… » — « Son père ne l’accordera point à d’autre que Valmont. » — « Ah ! combien vous me soulagez !… Cependant elle est si belle, si bonne !… elle me voit avec tant de plaisir ! » — En ce moment Lydie rentra. — « Comment donc…, des secrets !… Je veux en être. » — « Vous en serez demain, dit mademoiselle Miller. » — « Ah ! demain… je le crois. » — « En vérité, dit Préval tout tremblant, si je ne craignois… » — « Ne craignez rien, monsieur, interrompit mademoiselle Miller ; jamais situation ne fut moins alarmante que la vôtre ; allez y réfléchir, et ne revenez qu’irrévoca-