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lydie.

heures d’études !… — « Ainsi donc, s’il étoit trahi par sa maîtresse, il se consoleroit avec sa gloire ?… » — La voiture arrêtoit ; on descendit. Valmont, avant de se retirer, tendit la main à Préval, et lui dit : — « Grâces à la fameuse gavotte, je n’aurai point à me reprocher envers vous une dissimulation qui m’eût coûté. Obtenons seulement de mademoiselle qu’elle daigne fixer le terme de notre concurrence, et comptez, cher Préval, sur toute mon amitié, soit que je l’emporte ou que l’on vous préfère. Seulement, mademoiselle… (ceci s’adressoit à mademoiselle Miller), il convient que Saint-Hilaire ne sache rien de ce qui s’est passé. Peut-être sa trop vive reconnoissance feroit-elle pencher la balance en ma faveur, et je ne veux combattre Préval qu’avec les mêmes armes dont il peut se servir. À quand notre arrêt ? ajouta-t-il en souriant. » — Lydie, outrée de dépit,