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ACTE II.
Le théâtre représente une chambre très-pauvre : Babet prépare le fil dont Germaine se sert pour achever l’ouvrage ; Babet est pâle ; Germaine a l’air abattu : — elle regarde de temps en temps du côté de la porte.
Scène PREMIÈRE.
GERMAINE, BABET.
Babet, à Germaine.
Maman ne revient pas !
Germaine.
Patience, ma petite.
Babet, portant la main à son estomac.
Patience ; oui, mais…
Germaine.
Courage… encore un peu de courage. — Tiens, dès que ceci sera achevé, j’irai bien vîte le vendre, et nous dînerons.
Babet.
Ça sera-t-il bien long ?
Germaine.
Mais en m’appliquant bien… trois ou quatre heures encore ! (elle soupire.)