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Madame Dulaunoy dévora ses peines tant qu’il fut possible d’en soustraire la connaissance aux créanciers de la maison. Dulaunoy avait fait des dettes considérables ; son père s’épuisa pour en payer une partie : tout ce qu’il possédait ne put suffire. D’Hauterive, alors très à son aise, refusa ses secours, et même sa caution. Survint la guerre qui détruit tout. On cessa de vendre, de recevoir, d’espérer. On avait, dans le temps, placé des fonds chez un grand banquier de Paris. Monsieur voulut arranger ses affaires ; il manqua, vingt autres faillites s’ensuivirent, et madame Dulaunoy ne put éviter la sienne.