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les soins, toute la tendresse d'une mère. Cette petite fille s'appelait Geneviève. Mademoiselle d'Hauterive l'avait trouvée, disait-elle, abandonnée à la pitié de sa nourrice, qui ne savait comment gagner assez de pain pour en donner à la petite étrangère sans faire crier ses propres enfans. Mademoiselle d'Hauterive était digne de foi; on aurait dù l'en croire; d'autant plus, qu'à la suite de ce petit événement, elle se prit d'amour pour le jeune Dulaunoy, alors assez joli garçon, et l'épousa en dépit de son frère, qui déjà convoitait la succession de cette sœur, plus âgée que lui de quelques années, plus âgée aussi que son mari.