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présentée sous le nom de madame la marquise de Saint-Phar, et logée à demeure à l’hôtel où je descendis, y attendait les étrangers pour leur raconter l’histoire du pays, sa propre histoire, et tout ce qu’elle savait de la fontaine et des baigneurs. « Vous n’en trouverez guère cette année, madame, me dit-elle ; l’été ressemble un peu trop à l’hiver ; et puis, le moyen de se risquer dans des cantons ravagés par le continuel passage des troupes ! Depuis six mois seulement l’on respire ; encore n’est-il pas certain que cela dure. — Tant pis, madame. — Ah ! sans doute ; les arts, le commerce, l’humanité…