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le Cléveland, le Robinson, les contes arabes, et autres histoires merveilleuses. Le merveilleux séduit toute la classe ignorante ; il effraie, il attache la jeunesse crédule ; il donne au moindre esprit un certain air d’érudition, et fonde sur la mémoire et la curiosité l’alliance éternelle des enfans et des domestiques. Mademoiselle Thévenot aimait donc les romans. Souvent, pour satisfaire ce goût, elle renonçait à la promenade, ou même négligeait son ouvrage, et je l’en avais grondée plus d’une fois. « Eh bien ! madame, m’avait-elle dit, si jamais on me prouve que les gens de notre état font plus mal de