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vous, monsieur Bertin, on causerait volontiers toute la nuit. » Pauvre fille !…

Nos secours arrivèrent. On releva la voiture ; on ficela mon essieu et ma roue. Je montai dans une chaise qu’on m’avait amenée ; et, nous acheminant vers Péronne, j’arrêtai devant la maison de Bertin, à qui je ne savais comment témoigner ma reconnaissance. « Mon ami, viens donc ! s’écria une jeune femme, qui, malgré la nuit et la pluie, accourait au-devant de la voiture ; viens donc, répéta-t-elle : pourquoi ne pas rentrer, puisque ces dames n’ont plus besoin de toi ? » J’appelai madame Bertin ; car c’était elle :