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nourrir sa mère et la mienne, c’est tout ce que je demandons au bon Dieu. » En achevant cette réponse naïve, Bertin s’enveloppa dans son manteau, et me dit de lever la glace de ma portière, parce que la pluie pouvait m’incommoder. « Il a raison, madame, dit vivement Cécile. Par ici, monsieur Bertin ; par ici : je ne crains pas la pluie, moi. » Bertin passa de son côté. Cécile chercha un biscuit, dont Bertin ne voulut pas ; mais il accepta volontiers un second verre de vin, disant que c’était là ce qu’il avait le mieux retenu des bons exemples de ses maîtres. « Et à présent, monsieur Bertin, lui dit