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était paysan ; je l’entendais à son patois ; et l’expression naturelle de son chant, et sa haute-contre, la plus franche que j’aie jamais entendue, n’eussent été nullement déplacées dans l’emploi des Renaud et des Achille. Tout-à-coup la voix s’interrompt ; et, d’une parole aussi ferme que sa chanson, mon paysan nous crie : « N’y a-t-il pas là deux dames toutes seules ? — Oui, monsieur, oui, lui criai-je à mon tour. — Patience, patience !… Je venons pour vous garder. » Brave homme ! quel bien il nous faisait ! et comme sa chanson, qu’il recommença de plus belle, nous parut encore plus charmante ! Cécile n’en re-