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mais à pleine voix, nous saisit de joie l’une et l’autre. « Madame… madame,… s’écria Cécile transportée, on chante ;… en vérité, on chante !… Rassurons-nous, madame, les voleurs ne chantent pas. » Je le sentais mieux qu’elle. J’écoutai avec attention. Le vent s’apaisait ; la voix s’approchait ; je serrai mon argent, et baissai ma glace pour mieux entendre cette belle voix, qui venait du côté de Péronne. Un chant gothique, mais bien mesuré ; des sons nourris et soutenus, me causèrent un bien autre plaisir que toutes les merveilles des Laïs et des Elleviou, et aussi m’étonnèrent davantage. Mon chanteur