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médecins de la faculté de Paris me déclaraient poitrinaire ; je n’avais plus que quelques semaines à vivres et mes quatre docteurs, pour se délivrer de moi, m’envoyaient, sous le premier prétexte, respirer ; aux Boues de Saint-Amand, l’air le moins propre à guérir de la pulmonie. Je partis donc le 15 juillet 1796, seule dans ma diligence, avec mademoiselle Cécile Thévenot, excellente femme, un peu bavarde, qui me servait depuis sept ans. Cette bonne Cécile, témoin de mes pertes, et, malgré moi, confidente de mes chagrins, ne fut pas plutôt à vingt lieues de ma triste maison, que me