l’honneur de vous rejoindre plus tôt ; mais enfin me voilà à vos ordres, et prêt à vous donner tous les éclaircissemens qu’il sera en mon pouvoir de vous offrir.
Monsieur, ils se réduisent à un seul point. — Aimez-vous ma nièce ?
Je l’ai aimée, Monsieur.
Pourquoi donc ne l’aimez-vous plus ?
Parce que son caractère ne m’a pas semblé pouvoir sympathiser avec le mien ; parce que sa coquetterie, qui seule l’a portée à flatter les espérances du jeune Fierval, au moment où j’étais à ses pieds, m’a inspiré un juste effroi, et qu’enfin une passion plus forte a presqu’aussi-tôt effacé l’impression que ses attraits avaient dû me faire… Je vous parle avec sincérité.
J’aime cette manière-là. — Vous ne l’aimez donc plus ?
Non, Monsieur.
Plus du tout ? — (Lussan se tait.) — Savez-vous qu’elle apporte à son mari quinze cent mille livres de dot ?
Tant mieux, Monsieur. Il ne manquait à mon