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ACTE III.
Le théâtre représente une salle du château, éclairée et
préparée pour une fête.
Scène PREMIÈRE.
ÉLISE, FIERVAL.
Élise, très-agitée.
Non, je n’en puis revenir. Comment, il est possible que M. de Lussan se soit dégradé au point…
Fierval, riant.
Rien n’est plus vrai, d’honneur. Je l’ai trouvé installé dans cette ferme, comme s’il y eût eu dix ans qu’il en fût commensal. Peut-être lui aurais-je gardé le secret ; mais sa menace m’en a ôté l’envie : la contrainte ne m’a jamais rien fait faire de bon.
Élise
Se travestir ainsi, et dans un lieu où la première personne venue pouvait le reconnoitre !… nous braver… nous insulter en face !
Fierval
Vous êtes piquée.
Élise
Moi ?… Oh non, je vous assure. Vous savez quels sont mes sentimens et vous n’aviez pas