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Fierval, riant.

Ma foi, je ne sais pas si le même objet nous y attire, mais, en tout cas, la rencontre est plaisante.

(Il rit plus fort.)
Boniface, riant aussi.

Et sur-tout pour moi. — (Les saluant) Messieurs, je suis enchanté de faire connaissance avec vous. C’est donc vous qui recherchez la main de ma nièce ?

Fierval, surpris.

Votre nièce ; Monsieur !

Boniface, le regardant de la tête aux pieds.

Oui, ma nièce Elise d’Armincourt. — je lui en ferai mon compliment. (À Catherine.) Ah, ah ! la belle fermière, vous ne nous disiez pas que ces Messieurs… Mais c’est tout simple, au surplus, c’est tout simple, quand une femme est jolie, on la dispense d’être sage.

Catherine, à part.

Où me cacher.

Fanchette, bas à Henri.

Tirez-nous donc d’là, Henry !

Henry, de même.

Aidez-moi donc.

Lussan, à Boniface.

Modérez vos expressions, Monsieur ; si mon déguisement paraît déposer contre Madame, c’est à tort que vous la soupçonneriez d’y être pour quelque chose : elle n’en savait rien, et l’ignorerait encore, sans l’indiscrette visite de Monsieur.