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      Est bien à plaindre,
    Quand ses vœux innocens
      Sont l’jouet des vens !

(Pendant ces deux derniers couplets, Fanchette remet dans les paniers ce qui a servi au déjeûner.)

la Marquise.

Elle chante bien, au moins !

Élise.

Mais oui, pas mal.

Fierval, vivement.

À ravir, d’honneur.

Catherine.
Dernier Couplet.

    L’infidèle, sans un sou,
  Ni moins fier, ni moins fou,
  Un beau jour, se cassa l’cou,
  On n’saurait trop dire où.
V’là quand on l’rapporte à sa femme,
Qu’elle r’çoit son dernier soupir…
        Ell’ s’pâme,
        Déclame,
        Dans l’ame,
      Jure de fuir,
      De s’ensev’lir,
      Et de mourir,
Fût-elle au dernier point réduite,
  Loin de tous les amans ;
  Mais veuve à dix-neuf ans
    Qui s’fait hermite,
  Peut risquer un serment,
    Qu’emporte l’vent.

la Marquise.

À merveille, Catherine, à merveille, en vérité.