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Fierval, avec un peu d’humeur.

Eh, oui, qui, c’est fort beau, sans contredit ; mais cette générosité éxaltée ne sera probablement pas mise à l’épreuve. — (À Boniface.) J’ai ouï dire, moi, que cette malheureuse femme était morte de chagrin, peu de tems après votre fils ; et, depuis deux ans qu’on n’en entend plus parler…

Boniface, riant.

Pardonnez-moi, Monsieur ; elle vit, elle se porte à merveille, et M. de Lussan, que voici, peut vous en répondre aussi bien que moi.



Scène IX.

LES PRÉCÉDENS, LUSSAN, HENRY, FANCHETTE.
Lussan, à Boniface.

De quoi donc, Monsieur ?

Boniface, à Lussan.

De l’existence de ma belle-fille, de madame d’Orneville, à qui je rends sa fortune, et que je vous donne à l’instant en mariage, si vous l’aimez autant que j’ai cru le voir. — (À sa nièce.) Élise, la réponse que vous venez de faire me raccommode avec vous, et, pour vous le prouver je vous permets d’embrasser votre cousine, et de la présenter vous-même à M. de Lussan.

la Marquise.

Sa cousine !

Lussan.

Votre belle-fille !

Fierval.

Et qui donc ?