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Catherine, se troublant de plus en plus.
Alors… Une dame qui… avait… des bontés pour eux… a pris soin de moi… m’a mariée… et à sa mort, m’a laissé…
Boniface.
Et votre mari, où étoit-il, quand…
Catherine, l’interrompant.
Il m’a quittée. — Depuis deux ans, j’ignore…
Boniface, la reprenant vivement.
Mais vous vous trompez ; prenez donc garde.
Catherine, hors d’elle-même.
Comment, Monsieur, je me trompe…
Boniface.
Vous ne savez pas mentir, j’aime cela.
Catherine, éperdue.
Je vous assure, Monsieur…
Boniface, impétueusement.
Répondez-moi, et vite et positivement. - N’êtes-vous pas née à Paris ? n’êtes-vous pas fille d’un brave et riche militaire qui s’appelait Harcourt ? n’êtes-vous pas restée orpheline à seize ans ? Un jeune homme nommé d’Orneville…
Catherine jette un cri et se trouve mal ; Boniface
la soutient
D’Orneville !… je me meurs.
Boniface, effrayé, et avec le plus grand intérêt.
Qu’avez-vous ?… ne craignez rien, ne craignez