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père et sa tante, elle est assujettie aux règles de bienséances sagement établies pour les demoiselles d’un certain rang ; et elle n’est pas d’un caractère à méconnoître aisément ses devoirs. Il est vrai que malgré toute sa retenue, je trouve toujours bien le moyen de lui dérober quelques signes d’intelligence, qui me suffisent pour être sûr que je vis dans son souvenir. Croirois-tu que je n’ai pas donné le billet dont je t’ai parlé dans ma dernière lettre ? Je n’ai pas voulu abuser de la facilité que j’avois à le faire. Singulier scrupule, me diras-tu, quand je ne renonce pas…… Barbare, tu voudrois… Le temps viendra peut-être assez tôt où il faudra réfléchir ; laisse-moi, laisse-moi encore à toutes mes illusions !