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Dans mon effusion je crois que j’ai serré sa main dans la mienne. Elle n’a pas eu le temps d’y faire attention, ni de me faire une nouvelle demande ; elle a promptement essuyé ses yeux. Madame de la Suze étoit déjà dans le salon, que son mouchoir étoit encore sur sa figure. En me levant je me suis placé entre elles deux, de manière à lui donner le temps de réparer ce désordre qui me ravissoit. Le comte est aussi rentré ; il est venu quelques affidés de la maison ; et après avoir fait une assez triste partie avec la tante, je suis revenu chez moi, où j’ai passé le reste de ma soirée à écrire à Mélanie tout ce que je puis trouver de plus touchant pour lui prouver que je n’ai pas tort, et qu’elle doit bien me pardonner une faute dont mon