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demandé dans son cabinet ; il est sorti, et madame de la Suze l’a suivi en lui criant : Attendez, attendez, je sais ce que c’est ; de sorte que je suis resté seul avec Mélanie. Je me suis approché d’elle, et du ton le plus suppliant, je lui ai dit : Me pardonnerez-vous ? — Ah ! monsieur Adalbert, m’a-t-elle répondu, je ne l’aurois jamais cru. J’avois si bonne opinion de vous ! trop bonne !…… (ses yeux se sont remplis de larmes) J’espère que vous me rendrez…… À ces mots les sanglots ont étouffé sa voix. J’ai osé prendre sa main. Au nom du ciel, calmez-vous, lui ai-je dit ; on peut rentrer à chaque instant ; je ferai tout pour mériter mon pardon. J’entendois déjà sa tante qui revenoit. Je l’ai encore conjurée de se remettre.