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abandon qui m’a fait passer de si doux momens, pendant les premiers mois de mon séjour auprès d’elle. Momens perfides qui m’ont entraîné si loin que je ne puis plus retrouver de tranquillité !

» J’éprouve un découragement qui m’épouvante. Il semble qu’il n’est plus de bonheur pour moi, que je ne doive pas même en espérer ; et en même temps mon imagination me peint ce bonheur auquel je ne puis atteindre, de manière à redoubler mes regrets, à ne pouvoir supporter l’idée d’y renoncer, à m’irriter contre les obstacles, à faire naître, malgré moi, là résolution de les vaincre.

» Quelquefois seul, dans le silence de la nuit, je m’abîme dans de profondes réflexions ; ou bien je