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si elle eût fait quelques réflexions fâcheuses, elle l’a jeté, avec une espèce de dédain, par cette même fenêtre où je l’avois laissé. Sa tante lui a demandé pourquoi elle jetoit ses fleurs. C’est qu’elles sont fanées, a-t-elle répondu, en rougissant un peu cependant ; sans doute parce qu’elle sentoit bien tout ce que l’application pouvoit avoir d’odieux pour moi. J’ai bien trouvé moyen de lui faire apercevoir que je trouvois son procédé fort mauvais ; elle a fait comme on fait toujours quand on a tort, elle a pris de l’humeur ; et cette petite circonstance, qui d’abord m’avoit charmé, nous a conduits, je crois, à être tout-à-fait brouillés.

» Depuis ce jour, sa politesse a redoublé à un point qui me désole. Pas une apparence de cet aimable