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D’ailleurs ce n’est pas maintenant que je m’y arrête.

» Allant, il y a quelques jours, voir la tante, j’ai trouvé la nièce toute seule dans le sallon. J’en ai été presque effrayé ; moi, effrayé d’être seul avec…… Ah ! plains ton malheureux ami ! Elle a paru n’être pas bien tranquille elle-même ; elle a balbutié quelques mots sur sa solitude, et puis m’a reçu comme on reçoit un étranger. J’ai pris aussi un ton indifférent : dieux ! que les hommes ont de façons de mentir ! Nous avons causé beau temps, nouvelles ; nous avons agité tous ces grelots dont l’ennui se sert pour chasser le silence. Je ne veux pas dire que je m’ennuyois ; mais j’étois fatigué de ne rien dire de ce que, j’aurois voulu dire. Sans cesse je