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ser toute une journée chez lui, pour changer d’air ; demain, après demain au plus tard, il faudra bien lui obéir ; juge du trouble que me cause la seule idée de l’entrevue ! Je suis quelquefois tenté de me brouiller avec le père, pour m’ôter toute communication avec la fille ; mais ce seroit trop manquer aux égards que je dois à un homme respectable sous tous les rapports, qui ma comblé de politesses et même d’amitié. Il faut que je me livre à tous les inconvéniens de ma situation ; je n’ai plus à craindre, au resté, que Mélanie devienne la complice de mes folles pensées. »