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bien triste figure, et j’y ai renoncé. Le comte de Savigny, avec son empressement ordinaire, est venu me voir le lendemain, et me témoigner tous ses regrets. Il a peut-être cru m’en donner en exaltant beaucoup sa fête ; mais il a ajouté que Mélanie n’avoit jamais paru si belle, que tout le monde en avoit été enchanté ; et dans les dispositions où je me trouve, je ne puis qu’être enchanté moi-même de n’avoir pas eu à partager cette admiration.

« Huit jours, je n’ose pas dire de calme, mais de repos, n’ont rendu mes forces, et non-seulement je suis en état de sortir, mais on me conseille de le faire. Le comte, qui prend souvent avec moi, pour ainsi dire le ton de l’autorité paternelle, m’a ordonné de venir au plutôt pas-