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dont je pourrois causer le malheur. Voilà, mon ami, ce que me dit ma raison ; mais C’est quand je t’écris seulement qu’elle reprend sur moi quelque empire. De la raison quand la plus violente des passions vous maîtrise ! Je la combat sérieusement cette passion, et je crois que je ne fais que l’irriter. Ce n’est pas à résister à nos penchans que les exemples que nous avons eus sans cesse sous les yeux, ont pu instruire notre jeunesse. Jusqu’ici, je n’imaginois pas même d’autre bonheur que de les satisfaire ; mon ami, pardonne : mais je suis neuf encore à ce genre de combat.

« Cette Mélanie est toujours présente à ma pensée ; je cherche à lui trouver des défauts ; je cherche dans les termes de sa réponse des motifs