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ter à des idées agréables, ni de les rejeter entièrement. Je ne savois si je devois désirer ou craindre cette réponse ; mais la crainte a paru prévaloir dans mon esprit ; car loin de chercher à amener cette occasion dont on m’avoit parlé, toute la soirée, sans m’en rendre raison, j’ai évité tout ce qui pouvoit me rapprocher trop de Mélanie. Une réponse : d’elle avoit été, si j’ose m’exprimer ainsi, au-delà de ma pensée ; j’étois près de la recevoir ; et il me sembloit que je n’y pourrois trouver que trop de faveur ou pas assez.

« L’heure s’approchoit où l’on alloit se séparer ; j’allois partir, presque bien aise que cette occasion demandée ne se fût pas présentée, lorsque le comte de Savigny m’a prié d’attendre, parce qu’il avoit quel-