Page:Candeille - Adalbert et Melanie - tome 1.djvu/50

Cette page n’a pas encore été corrigée

Le même au même.

Le 10 Janvier.

« Tu m’as bien grondé, mon ami ; je m’y attendois ; et avant de recevoir ton sermon, je m’étois rendu encore plus coupable ; j’avois encore écrit à Mélanie. Mais maintenant je ne mérite plus : que ta pitié, je suis assez puni. En vain je cherche à m’abuser par quelques frivoles apparences, dès que je veux réfléchir, tout me prouve que Mélanie ne partage pas mes sentimens, qu’elle réprouve ma conduite, et que je ne dois qu’à sa douceur et à sa prudence, si mon audace reste un mystère entre elle et moi.

« Au moment où je t’écrivois ma dernière lettre, je me livrois à la