Page:Candeille - Adalbert et Melanie - tome 1.djvu/46

Cette page n’a pas encore été corrigée

reproches obligeans sur mon absence, en y ajoutant des détails sur la santé de sa nièce qui leur avoit causé pendant deux jours quelque inquiétude. Mélanie, qui avoit d’abord gardé le silence, a interrompu sa tante assez vivement, pour assurer que ce n’étoit rien. J’ai fait une assez forte chute, a-t-elle dit, la tête a porté, et j’en suis encore tout étourdie. Oh ! non, Mélanie, ce n’est pas à la tête que le coup a dû porter ! Je n’avois pas encore osé la regarder ; j’ai jeté les yeux sur elle, j’ai rencontré les siens ; elle a rougi. Sans trop savoir ce que je disois, je lui ai demandé si la tête lui faisoit encore mal. Un peu dans ce moment, m’a-t-elle répondu, avec le ton le plus doux ; mais j’espère que”cela passera.