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« Jeudi dernier nous avons fait une très-longue promenade ; vers la fin Mélanie paroissant fatiguée, madame de la Suze lui a dit de prendre mon bras. Elle a obéi en hésitant, et pour cette fois, je suis bien sûr qu’elle a rougi beaucoup. Notre major donnoit le bras à la tante ; ils sont restés un peu en arrière, et nous sommes arrivés quelques minutes avant eux. Jusque-là notre conversation avoit été assez insignifiante, au moins en apparence ; mais en attendant sa tante, je ne sais pourquoi il m’est venu dans l’idée de lui dire que ma compagnie alloit vraisemblablement être détachée, ce qui m’éloigneroit du Mans. Quoi, vous partez, monsieur Adalbert ! s’est-elle écriée en joignant ses deux mains, comme si elle m’avoit im-