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croient, à être ce qu’on appelle raisonnable, avant que l’âge y ait forcé.

« Mais je m’oublie ; c’est à Mareuil que je fais ces belles réflexions ! Tu vas faire mon épitaphe. Les succès que je te raconte, ne m’élèveront guère dans ton esprit, et c’est être mort au monde que de n’en avoir point d’autres à raconter. Eh bien ! parle-moi des tiens, et ne t’occupe de moi que pour te souvenir que je suis ton meilleur ami. »


Mareuil retrouvoit bien dans le commencement de cette lettre d’Adalbert, le ton ordinaire de leur correspondance ; mais la fin lui parut être un véritable amphigouri, ou cacher quelque mystère qu’Adalbert n’osoit pas avouer. Ce fut à cette dernière idée qu’il s’arrêta ;