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encore. Le jour étoit déjà fini, et, malgré quelques représentations qu’avoit osé hasarder la bonne Yvelin, Mélanie avoit trouvé des raisons pour remettre l’entrevue au moment où elle monteroit en voiture. Ce moment arriva. Elle se présente à l’appartement de son père, et demande s’il est levé ; un domestique lui ayant dit que non, elle reste un moment incertaine ; puis elle se dit à elle-même : Il sait que je pars, et il n’est pas levé ! il ne veut pas me voir. Les larmes aux yeux, elle rejoint Mlle. Yvelin qui l’attend dans la cour de l’hôtel ; et la voiture l’a déjà entraînée loin de la maison paternelle que, désespérée de quitter ainsi son père, elle se reproche amèrement de s’être laissée arrêter par un obstacle qu’elle pouvoit,