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la faisoit, ne choisissant pas ordinairement le milieu de l’hiver pour faire cette visite. Aussi le comte en fut-il d’abord surpris, et fut sur le point de s’y opposer ; cependant, après un instant de réflexion, il dit à Mlle. Yvelin qu’il y consentoit, et que sa fille n’avoit qu’à donner ses ordres pour le voyage. Elle ne me propose pas de l’accompagner, ajouta-t-il ; je ne veux pas la gêner ; je suppose que vous allez avec elle, cela suffit. Le comte de Savigny avoit une grande confiance dans Mlle. Yvelin ; et celle-ci, à beaucoup d’égards, méritoit cette confiance. Elle retourna auprès de sa maîtresse pour lui porter la réponse, et l’heure du départ fut fixée au lendemain, dès qu’il feroit jour :

Une passion très-exaltée tient