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supposer qu’en ton absence, n’ayant pas de rival digne de moi, je me néglige, faute de cette noble émulation qui nous a animés dans tant d’occasions différentes. Je ne sais, mais je t’avoue que, tout en admirant nos belles plus que Normandes, je n’ai point éprouvé le désir de faire de grands efforts ; sans doute que je pense qu’ils ne sont pas nécessaires, ou que pour changer de méthode, je veux laisser au hasard le soin d’arranger tout de lui-même.

« Mais au moins, me diras-tu, tu as bien porté sur une de ces belles, quelques regards de préférence ? En vérité, je crois que non. Jusqu’à présent ma connoissance la plus intime est un homme de cinquante-cinq à soixante ans, qui m’accable d’amitiés ; qui d’ailleurs à une maison