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mon régiment ; je t’ai promis de m’en venger sur quelques maris de la garnison où l’on nous envoyoit, et le ciel qui prend pitié de l’infortune, m’a préparé de quoi me confirmer dans ma résolution, en rendant l’exécution aussi agréable que je la suppose facile. Puisque je ne peux pas comme toi, passer tous mes hivers à Paris, rien de mieux, ne pouvoit m’arriver, que d’en passer un ici. Cette ville est fort riche, vingt maisons nous sont ouvertes, et toutes remplies de femmes qui sont transportées de voir leur société embellie, j’ose dire le mot, par de jeunes militaires, qui semblent n’être venus que pour s’occuper d’elles. Depuis plus de vingt ans on n’avoit point vu de troupes dans le pays, juge donc de