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porains, ne pouvoit manquer de raffoler d’Adalbert, qui avoit pour elle des attentions, auxquelles les autres jeunes gens ne l’avoient pas accoutumée.

Mélanie l’avoit trouvé fort aimable les premiers jours ; mais depuis quelques temps elle n’en disoit plus rien.

Quant aux sentimens d’Adalbert ; pour les pénétrer il suffit de lire ce qu’il écrivoit au chevalier de Mareuil, jeune homme très à la mode ; qui n’étoit pas son ami de cœur, mais qui étoit le confident de ses succès auprès des belles.

Adalbert au chevalier de Mareuil

« Tu le sais, mon cher chevalier, je suis condamné à passer l’hiver à