Page:Candeille - Adalbert et Melanie - tome 1.djvu/16

Cette page n’a pas encore été corrigée

et à l’autre ; mais qui d’ailleurs étoit rempli d’excellentes qualités, et passoit pour avoir la meilleure maison de toute la province. Il étoit veuf depuis quelques années, et une sœur, madame de la Suze, veuve aussi, conduisoit sa maison et servoit de guide à une fille unique qu’il adoroit.

Madame de la Suze, joignoit à un grand usage du monde un caractère extrêmement indulgent pour les foiblesses qu’elle y avoit continuellement remarquées ; elle n’avoit point d’enfant, et chérissoit sa nièce, comme si elle en avoit été la mère. Son frère avoit pour elle une véritable amitié ; il étoit de plus reconnoissant des soins qu’elle prenoit de sa maison, et particulièrement de sa fille chérie ; malgré cela la fa-