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je ne devois pas être éloigné de la maison, ne sachant pas précisément où j’étois, pour m’en assurer et tâcher de retrouver la chasse, j’ai pris un sentier qui conduit à une éminence couronnée par un petit bois ; d’où j’ai cru pouvoir découvrir tous les environs. J’y suis bientôt arrivé ; et m’étant arrêté dans une clairière pour reconnoître le pays, j’ai aperçu, peut-être à vingt pas de moi, une femme assise de manière qu’elle ne pouvoit pas me voir, et que je ne pouvois pas voir sa figure ; mais mon cœur m’a dit bientôt que c’étoit Mélanie, et il ne pouvoit me tromper. Elle dessinoit une vue du château qui étoit presque à ses pieds. Je l’ai regardée d’abord sans oser faire le moindre mouvement ; mais m’enhardissant peu-à-peu, je