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Le cerf, lancé de grand matin, nous a d’abord mené fort loin ; mais vers les neuf ou dix heures, il s’est rabattu sur une petite forêt qui vient joindre le parc, et nous a ramené du côté du : château. Bien plus occupé d’autres idées que de : la chasse, je me suis laissé entraîner par mon cheval dans un wallon agréable, ombragé par quelques arbres, rafraîchi par un petit ruisseau, et où régnoit ce silence troublé seulement par l’agitation des arbres, ou le murmure des eaux, qui convient si bien, quand on aïme à se livrer à de profondes réveries. Absorbé par les miennes ; j’ai suivi quelque temps le cours du ruisseau ; mais le chemin devenant plus difficile, j’ai été forcé d’y faire quelque attention. Quoique je fusse bien persuadé que