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faute si une fatale destinée me poursuit de manière à ne pas échapper ? Cependant, mon ami, ne crains pas que j’oublie entièrement ce que je me dois à moi-même, et surtout ce que je dois au repos de Mélanie.


Le même au même.

Le 18 Mai.

» Par où commencer tout ce que j’ai à l’écrire ? Je ferois un volume si je voulois te rendre compte de tout ce que j’ai éprouvé en quatre jours. Ces quatre jours ont changé toutes mes idées ; il n’est plus question de combattre ; j’ai cédé, Ne pouvant résister à l’orage : je m’y abandonne ; peut-être me conduira-t-il au port.