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m’a proposé un tour de promenade ; il eût bien voulu me faire voir ses eaux, ses parcs, et tout ce qu’il appelle sa création, parce que véritablement il a extrêmement embelli cette habitation, et tellement qu’on est surpris de trouver un lieu aussi agréable au milieu des tristes sables du Maine ; mais songeant que je venois de faire six lieues à franc-étrier, il s’est borné à me conduire dans son jardin, où nous nous sommes assis dans un petit pavillon d’où Jon a la plus belle vue qu’il soit possible d’avoir dans ce pays.

» Je lui avois déjà demandé des nouvelles de sa sœur et de sa fille ; il m’avoit fait une réponse générale ; mais en me parlant des travaux qu’il a faits et qu’il fait encore pour améliorer et embellir cette